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Horti Dating Transmettre son entreprise horticole

Pour cette 3e édition, sept entreprises – à la recherche d’un repreneur ou d’un associé – s’étaient inscrites. (c) Anne Mabire

La troisième édition d’Horti Dating – le 15 janvier au sein du salon Sival 2019 à Angers (49) — affiche de réels progrès dans sa conception. Pour autant, l’événement peine à trouver son public.

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La région « Pays de la Loire » compte 300 entreprises horticoles. Parmi celles-ci, « une quarantaine est actuellement à la recherche d’un successeur, d’un associé ou d’un repreneur » a rappelé Jean-Marc Auray, président de l’Association Régionale de la Filière Horticole Ornementale.

Lancé en 2018 par l’Arfho, le Bureau Horticole Régional (BHR) et la Chambre Régionale d’Agriculture, l’événement permet aux candidats et aux entreprises de se rencontrer dans le cadre de rendez-vous « express ». Quelques minutes « qui doivent permettre de savoir si les profils peuvent matcher » précise Aurélie Andriot, animatrice de la démarche.

À charge ensuite pour les deux parties de poursuivre ou non cet échange.

Jusqu’à 3 000 vues

Pour cette troisième édition, sept entreprises – à la recherche d’un repreneur ou d’un associé – s’étaient inscrites.

Relayées plusieurs semaines avant le salon sur le site de l’Association pour l’Emploi des Cadres, Ingénieurs et Techniciens de l’Agriculture (Apecita), ces offres ont — pour certaines — été vues jusqu’à 3 000 fois. « Pour autant » évoque Géraldine Lebreton, responsable de l’antenne Pays de la Loire, « nous n’avons ensuite enregistré que trente clics sur l’onglet « postuler ». Et à l’arrivée, seules trois personnes ont pris rendez-vous pour rencontrer ces entreprises pendant le salon ».

Un résultat déconcertant qui invite les trois partenaires historiques d’Horti Dating et l’Apecita, partenaire pour la première fois sur ce Sival 2019, à innover.

Dans son principe, Horti Dating devrait perdurer et une quatrième édition est d’ores et déjà prévue en septembre 2019 au Salon du Végétal.

D’ici là, « il nous faut travailler encore l’attractivité de la filière » estime Jean Marc Auray qui insiste sur « l’existence de belles opportunités de reprise ou d’installation, et sur l’atout d’un marché qui s’est redressé ces deux dernières années ».

Plus de chiffres

Du côté des offres, « il y a un travail à conduire autour de leur rédaction » plaide Géraldine Lebreton qui poursuit : Actuellement, les informations fournies par les cédants restent centrées sur la production et les moyens s’y rapportant (espèces cultivées, surfaces, main-d’œuvre, capacité de stockage…). Mais, rien sur les aspects économiques et/ou financiers, pas même un chiffre d’affaires ! Dans ces conditions, il est difficile de retenir l’attention des candidats qui ont un profil de manager, de gestionnaire ou de financier. Il y a pourtant de très belles réussites en la matière, et ce vivier doit être mieux valorisé ! ».

Anne Mabire

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